Nous avons fait un superbe voyage
qui restera à jamais gravé dans nos
têtes avec comme points forts : l’immensité de la Sibérie, la nature
grandiose et encore sauvage en Mongolie et au Kirgistan, la fête du Naadam, le
dépaysement en Chine et toutes les questions que posent ce pays, les superbes
villes musée d’Ouzbékistan sans oublier la diversité des points d’intérêts en
Turquie. Il y a aussi la rencontre avec trois religions différentes (orthodoxe,
bouddhisme et islam) et les contacts avec la population que permet le camping
car.
Cela étant dit nous voudrions
vous faire part de quelques réflexions qui pourraient intéresser de futurs candidats à ce voyage.
Au départ nous nous interrogions sur
trois points : la vie communautaire, le manque d’activité physique et la
nourriture.
Pour la vie communautaire, c’est
aussi une aventure humaine, tout s’est bien passé. Nous avons quitté tout le
monde en bons termes même si nous avons créé des liens plus étroits avec quelques équipages. Nous avons roulé environ
un jour sur trois seuls et les autres jours à deux ou trois équipages. En tout
nous avons roulé avec cinq équipages différents. Rouler à deux ou trois permet
de s’aventurer sur des chemins moins
fréquentés à la rencontre de la population de manière plus sûre. Chaque soir,
après une longue route, c’était un plaisir de retrouver d’autres équipages
autour d’une bière ou des apéros après briefing. Il faut aussi noter la grande
solidarité des équipages sur la route et en dehors en cas de coup dur.
Pour le sport, que nous
pratiquons régulièrement, nous avons fait quelques footings mais nous sommes
tellement occupés pendant ce voyage que nous sommes déconnectés de nos
occupations et de nos centres d’intérêts habituels.
Pour la nourriture l’avantage du
camping car c’est qu’on a quelques réserves quand on en a marre de la cuisine
locale, en particulier en Chine. Donc pas de problème si ce n’est un peu au
niveau du pain.
Pour ce qui est de
l’organisation, nous avions émis quelques doutes avant le départ suite à des
informations tardives ou à des modifications par rapport à ce qui était annoncé
aux réunions (un seul groupe, pas de porte charge, pas de sponsoring
Michelin…..). En fait jusqu’en Mongolie l’encadrement a été bon aussi bien de
la part d’Atypik que du réceptif local avec en particulier de très bons guides
en Russie et en Mongolie pour le groupe 2. Il faudrait quand même éviter les
aires d’étapes sur les parkings à camions et le passage en Mongolie peut être
encore amélioré. Mais pour le groupe 2 cela s’est beaucoup gâté en Chine ou
l’accompagnateur Atypik était inexistant et après Pékin le guide local très
moyen. Heureusement le groupe 2 dont nous faisions partie a fait preuve d’un
très bon état d’esprit et a bien fonctionné avec l’aide de notre mécanicien
expérimenté pour pallier à ces défaillances. Après la Chine, très bon
encadrement Atypik jusqu’à Istanbul mais accompagnement local défaillant en
Turquie.