mardi 21 octobre 2014

Conclusion



Nous avons fait un superbe voyage qui restera  à jamais gravé dans nos têtes avec comme points forts : l’immensité de la Sibérie, la nature grandiose et encore sauvage en Mongolie et au Kirgistan, la fête du Naadam, le dépaysement en Chine et toutes les questions que posent ce pays, les superbes villes musée d’Ouzbékistan sans oublier la diversité des points d’intérêts en Turquie. Il y a aussi la rencontre avec trois religions différentes (orthodoxe, bouddhisme et islam) et les contacts avec la population que permet le camping car.
Cela étant dit nous voudrions vous faire part de quelques réflexions qui pourraient intéresser  de futurs candidats à ce voyage.
Au départ nous nous interrogions sur trois points : la vie communautaire, le manque d’activité physique et la nourriture.
Pour la vie communautaire, c’est aussi une aventure humaine, tout s’est bien passé. Nous avons quitté tout le monde en bons termes même si nous avons créé des liens plus étroits avec  quelques équipages. Nous avons roulé environ un jour sur trois seuls et les autres jours à deux ou trois équipages. En tout nous avons roulé avec cinq équipages différents. Rouler à deux ou trois permet de s’aventurer  sur des chemins moins fréquentés à la rencontre de la population de manière plus sûre. Chaque soir, après une longue route, c’était un plaisir de retrouver d’autres équipages autour d’une bière ou des apéros après briefing. Il faut aussi noter la grande solidarité des équipages sur la route et en dehors en cas de coup dur.
Pour le sport, que nous pratiquons régulièrement, nous avons fait quelques footings mais nous sommes tellement occupés pendant ce voyage que nous sommes déconnectés de nos occupations et de nos centres d’intérêts habituels.
Pour la nourriture l’avantage du camping car c’est qu’on a quelques réserves quand on en a marre de la cuisine locale, en particulier en Chine. Donc pas de problème si ce n’est un peu au niveau du pain.
Pour ce qui est de l’organisation, nous avions émis quelques doutes avant le départ suite à des informations tardives ou à des modifications par rapport à ce qui était annoncé aux réunions (un seul groupe, pas de porte charge, pas de sponsoring Michelin…..). En fait jusqu’en Mongolie l’encadrement a été bon aussi bien de la part d’Atypik que du réceptif local avec en particulier de très bons guides en Russie et en Mongolie pour le groupe 2. Il faudrait quand même éviter les aires d’étapes sur les parkings à camions et le passage en Mongolie peut être encore amélioré. Mais pour le groupe 2 cela s’est beaucoup gâté en Chine ou l’accompagnateur Atypik était inexistant et après Pékin le guide local très moyen. Heureusement le groupe 2 dont nous faisions partie a fait preuve d’un très bon état d’esprit et a bien fonctionné avec l’aide de notre mécanicien expérimenté pour pallier à ces défaillances. Après la Chine, très bon encadrement Atypik jusqu’à Istanbul mais accompagnement local défaillant en Turquie.

mercredi 24 septembre 2014

retour maison



J 102 : Istanbul- Alexandroupolis (340km)
Au petit déjeuner, nous apprenons que Dominique, mon homonyme grande tricoteuse, a eu des coliques néphrétiques dans la nuit et doit être hospitalisée! Le médecin et le staff reste à l’hôtel avec eux pendant qu’un bus nous transporte au camping. Après les derniers préparatifs et les adieux, les premiers équipages partent lorsque le gérant ferme la grille du camping car il n’a pas été payé! Après divers appels téléphoniques, nous sommes libérés vers 13h et allons manger près de la mer Noire. Nous partons avec Nicole et Didier direction la Grèce alors que d’autres ont choisi de rentrer par les pays de l’Est. Après avoir contourné Istanbul, nous roulons jusqu’à la frontière, après avoir dépensé nos dernières lires turques, et à notre grande surprise, notre passage est très rapide! Nous rejoignons le premier camping sur la côte grecque où nous retrouvons trois autres équipages! Nous dinons au camping d’une salade grecque, de brochettes et de frites et faisons quelques pas sur la plage avant un repos bien mérité!






J 103 : Alexandroupolis
Nous décidons de nous octroyer une journée de repos dans ce camping calme et sur la plage. Programme: baignade, lecture,  jeux, promenade dans cette jolie petite ville où les gens font du sport, coiffeur, courses et restaurant de poisson le soir! 


J 104 : Alexandroupolis- Igoumenitsa (635 km)
Journée de route aujourd’hui : heureusement, il y a maintenant une autoroute qui relie la Turquie à Igoumenista, donc à l’Italie et à l’Europe. Elle est par contre deux fois plus chère pour nous que pour les voitures mais reste moins onéreuse qu’en France et elle possède peu d’aires de repos ou de stations d’essence Nous trouvons une cafétéria pour déjeuner, mais nous quittons l’autoroute pour le plein d’essence et de courses. La région est montagneuse avec beaucoup de tunnels jusqu’à la cote et dans les nombreuses vignes que nous avons longées, les raisins sont murs et les vendanges commencent. A l’arrivée, Dominique nous emmène sur un bivouac qu’il a repéré 4 ans auparavant! C’est un très bel endroit, sur la plage, avec beaucoup d’iles entre lesquelles voguent d’énormes paquebots! 


J 105 : Igoumenista
Journée de repos et rangement après un footing et un bain matinal. Grande ballade à pied l’après-midi jusqu’à une colline d’où nous apercevons la mer et les marais. Le soir nous rejoignons la ville et dinons de calamars dans un petit resto avec Nicole et Didier qui voyagent avec nous depuis Istanbul. Nous attendons ensuite notre bateau sur le quai qui n’arrivera qu’à minuit pour un départ à 0h 30!





J 106: Bari-Castel St Pietro Terme (675 km)
Après une courte nuit sur le bateau dans le camping-car, bercé par le moteur et le roulis des vagues, au réveil, nous sommes dans les eaux italiennes et  revenus à l’heure française! Il fait beau, la mer est calme et nous débarquons un peu avant 10 h à Bari et rejoignons les autoroutes italiennes pour remonter en haut de la «botte». L’arrêt repas n’est pas une réussite car la pizza Rustico s’est transformée en chausson escalope panée, frites, pas très digeste! Plus le gas-oil  à 1,74 €, c’est dur la rentrée! Nous continuons notre route avec un ciel qui se couvre peu à peu et nous trouvons une aire dans la jolie petite ville de Castel St Pietro Terme où une fête se prépare. Sur notre parking un chapiteau est dressé pour un repas set dans la vieille ville une estrade et des stands sont prêts pour la fête du miel. Après un diner «maison» et une bonne glace italienne en ville, nous nous couchons tôt. Un orage nous réveillera et il pleuvra une bonne partie de la nuit.




J 107 : Castel St Pietro – La Salette (600 km)
Départ à 8h 30, la pluie vient de cesser mais le ciel reste brumeux toute la matinée. Nous regagnons l’autoroute et continuons notre voyage vers le Nord. Le déjeuner est meilleur aujourd’hui: pâtes et salade composée! Le temps se dégage peu à peu et nous nous dirigeons vers le col du Montgenèvre en début d’après midi et rentrons en France! Après un plein de gas-oil à Briançon, notre route se poursuit sans encombres et sous le soleil, malgré une petite averse  au col Bayard et nous arrivons à la Salette vers 17 h!


J 108 : La Salette
Journée de repos et de retrouvailles avec une belle ballade en montagne et une cueillette de girolles. Les garçons sont ravis de jouer avec leurs pistolets à allumettes de Pingyao et Salomé avec les petits bracelets et la couronne de Turquie! A la ferme tout va bien, et le fromage de chèvre encore meilleur après quatre mois sans vrai fromage!




J 109 : la Salette Moulins (370 km)
Nous partons, après avoir conduit les écoliers au 4x4 de ramassage scolaire, sous un ciel couvert jusqu’à Grenoble, mais ensuite il fait beau. Nous déjeunons dans un centre commercial près de Lyon et faisons des courses dans un hypermarché français! Nous faisons halte sur l’aire de Moulins qui est située au bord de l’Allier sur un terrain herbeux et nous allons nous promener dans cette ville qui est pleine de charme avant de diner et de nous coucher tôt.
 

J 110 : Moulins- le Clos Moussu (220 km)
Départ à 9 h: il y a de la brume sur l’Allier, l’automne est là! La route est tranquille jusqu’à la maison que je retrouve pleine de toiles d’araignées, mais le jardin est bien propre grâce à notre ami Bruno! Notre périple est terminé après 29 000 kilomètres parcourus en 110 jours et douze pays traversés!